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PdG: où voir passer la mythique course de ski-alpinisme

La 32e édition de la célèbre compétition se déroulera entre Zermatt, Arolla et Verbier en avril. Les inscriptions sont bouclées mais y participer en tant que spectateur reste possible. Voici les meilleurs spots pour cela.

01 nov. 2017, 11:27
/ Màj. le 09 nov. 2017 à 17:00
La PDG relie Zermatt à Verbier en 53 km et 4000 m de dénivelé positif. Dans des décors grandioses pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Les passionnés de ski-alpinisme rêvaient de leur PdG depuis deux ans. Les inscriptions sont bouclées depuis fin septembre et le tirage au sort désignant les 5250 heureux élus aura lieu en fin d’année. Pour les non retenus et les curieux, il reste une belle manière de participer à ces épreuves, qui se dérouleront entre le 17 et le 21 avril prochain de Zermatt ou Arolla jusqu’à Verbier: en allant supporter les athlètes sur le parcours. En ralliant, skis aux pieds, l’un des points phares de la course en haute montagne, en assistant à l’un des départs nocturnes ou en allant applaudir les «survivants» à l’arrivée. Le colonel Max Contesse, grand patron de la course, nous détaille ces différents spots.

 
ZERMATT

 

Le premier départ est donné depuis la place de la gare de Zermatt, le mardi 17 avril dès 22 heures, et toutes les quarante-cinq minutes jusqu’à 1 h 30 du matin. La cinquantaine de patrouilles élites s’élancera quant à elle dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 avril à 3 heures du matin. «Ça vaut la peine de voir les athlètes sur la ligne de départ. C’est un instant très fort. On lit la concentration et la rage de vaincre ce parcours dans les yeux des participants, voire la crainte chez les novices.» 

 

AROLLA

 

Mieux vaut être lève-tôt et pas du genre frileux pour aller voir l’épreuve ici, à presque 2000 m d’altitude. Six départs y seront donnés toutes les trente minutes le mercredi 18 avril dès 3 h 30 du matin et cinq autres le samedi dès 4 heures. «A cet endroit, les meilleurs grands patrouilleurs se mêlent déjà aux participants de la petite patrouille à un rythme diabolique. Les voir cheminer et se dépasser dans la nuit aux pieds du Pigne d’Arolla, puis observer cette procession de lampes frontales progresser sur la montagne est un grand moment», pour Max Contesse. 

 

COL DE RIEDMATTEN

 

«Là, à 2 919 m d’altitude, dans un magnifique cadre de haute montagne, au cours d’un beau portage sur environ 200 m de dénivelé, les deux courses se mélangent», rappelle le colonel Contesse. Pour voir passer les premiers patrouilleurs, il faut y être quatre heures après leur départ. Les spectateurs peuvent accéder au pied du col à ski depuis Arolla. Cela représente environ 900 m de dénivelé et 5 km de distance. A cet emplacement et uniquement ici, les deux traces se séparent. Le parcours traditionnel passe par le col de Riedmatten et les patrouilleurs au départ d’Arolla franchiront le col de Tsena Refien. De l’autre côté du col, les deux traces se retrouvent.

 

ROSABLANCHE

 

L’un des points d’orgue de la course, situé à 3150 m. Un gros «ravitos» y attend les coureurs. «C’est l’endroit idéal pour les voir avaler une violente montée, enlever leurs peaux et filer dans la descente. En général, la course est jouée à cet endroit, on est donc presque assuré de voir les vainqueurs en tête si l’on y arrive pour 6 heures», explique Max Contesse. On y accède depuis Verbier via le sommet du téléphérique du mont Fort (ouvert toute la nuit), en se payant une jolie descente hors piste puis en remontant vers la Rosablanche sur environ 200 m de dénivelé. 

 

COL DE LA CHAUX

 

«Depuis la zone située au pied du col, on observe les athlètes sur un énorme trajet. Ils finissent par arriver vers vous à grande vitesse, remettent les peaux sous vos yeux et alors qu’ils remontent un abrupt couloir sur 200 m jusqu’au col et ses 2940 m d’altitude, on sent une certaine libération. Il s’agit pour eux de la dernière montée du parcours», décrit Max Contesse.

 

VERBIER

 

La longue route menant de Médran à l’arrivée est souvent avalée au pas de course et parfois main dans la main par les patrouilleurs. «C’est un moment très fort. On lit le soulagement sur les visages et l’euphorie de l’arrivée est manifeste», souligne Max Contesse. «Le public porte les coureurs par ses encouragements et les familles sont là, ce qui donne lieu à de beaux moments d’émotion.»


Cet article se retrouve dans notre supplément «Votre Hiver» encarté dans «Le Nouvelliste» de ce vendredi 10 novembre.

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