La Patrouille des glaciers vivra, si la météo le veut bien, sa dix-septième édition dans deux semaines. Sur le terrain, l’armée est déjà mobilisée, à commencer par le commandant de la course, le colonel Max Contesse. Vendredi, il nous a reçus à la caserne de Sion pour tenter de dresser le portrait d’une course dont la tradition remonte à la fin des années 1940. Depuis sa renaissance en 1984, la Patrouille des glaciers, d’abord exclusivement militaire, n’a eu de cesse de devoir s’adapter et d’accueillir un éventail de participants toujours plus large. L’essor exponentiel du ski-alpinisme de ces dernières années et la multiplication des courses bousculent la donne et forcent l’épreuve à se questionner sur son identité propre. Max Contesse est catégorique, l’armée et l’esprit de cordée sont deux composantes indissociables de la Patrouille des glaciers.
Max Contesse, qu’est-ce qui fait l’identité de la Patrouille des glaciers?
C’est une des activités sportives qui permettent à chaque patrouilleur d’atteindre des limites très élevées et surtout de le faire en quittant les sentiers battus, dans un univers de haute montagne.
Mais quelle différence avec les autres épreuves?
C’est la seule course en Europe, et peut-être même dans le monde, qui se court à trois. Il n’y a pas d’individualisme. La cordée est au centre de notre identité et cela restera tant que l’armée organisera la course. C’est ce qui permet de la laisser ouverte à tous, y compris aux «populaires».
Vous parlez de sportifs mais la PdG s’adresse-t-elle encore à des montagnards?
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Retrouvez la réponse à cette question et une interview complète du commandant Max Contesse dans nos éditions papier et numériques de ce samedi 9 avril.