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Des milliers de baskets récoltées durant la Patrouille des Glaciers

Au moment de chausser leurs skis après leur départ de Zermatt, les patrouilleurs jettent leurs baskets dans la nature. Elles sont récupérées par la fondation Texaid tandis que l'armée ramasse les bouteilles vides et emballages divers.

22 avr. 2016, 14:29
Les patrouilleurs partent de Zermatt en baskets. Plus loin, ils s'en débarrasseront pour les troquer contre des chaussures de ski.

Les milliers de baskets jetées par les concurrents de la Patrouille des Glaciers (PDG) après leur départ de Zermatt évitent la poubelle depuis 2014. Elles sont récoltées par la fondation Texaid.

Bouteilles vides, emballages divers: des kilos de déchets sont ramassés par l'armée après le passage de la Patrouille des Glaciers (PDG). "Pour l'édition 2014, ce sont environ 500 kg qui ont été triés et évacués à l'issue de la course", indiquent les organisateurs.

Parmi les nombreux objets retrouvés, des milliers de baskets. Au départ de Zermatt (VS), les concurrents courent, skis et souliers sur le dos. Une fois sur la neige, ils chaussent leurs lattes et abandonnent leurs baskets pour progresser le plus léger possible.

"En 2014, Texaid nous a proposé de revaloriser ces chaussures et nous avons décidé de reconduire l'expérience cette année. Elle correspond tout à fait à la volonté de l'armée de prêter une grande attention au respect de l'environnement", a indiqué David-André Beeler, chef communication de la PDG.

Ambition verte

L'ambition verte de la course se traduit aussi dans son règlement depuis cette année. Il stipule que les concurrents surpris en train de jeter des déchets sur le parcours, hormis les baskets, seront disqualifiés. Une mesure très dissuasive, selon les organisateurs, tant les concurrents se sont entraînés durs pour participer à la course.

La PDG avait donné un premier tour de vis en 2014, infligeant une pénalité temps aux patrouilleurs pollueurs. "Une dizaine ont ainsi été pénalisés", précise David-André Beeler.

Pas du "blabla"

La PDG met l'accent sur l'environnement depuis 2012, et ce n'est pas du "blabla", assure le chef communication de la course: "L'armée utilise la haute montagne, mais prend la protection de ce terrain sensible au sérieux".

Et de prendre l'exemple du carburant: "seuls les transports avec un chargement plein sont autorisés. Les heures de vol d'hélicoptère sont quant à elles rationalisées et les transports en camion gérés de manière centralisée".

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