L’association du personnel de l’Etat du Valais a lancé un pavé dans la mare. Lors de la consultation sur la future Constitution cantonale, elle a proposé de créer deux demi-cantons. Le «Walliser Bote» a failli en avaler ses röstis de travers. L’association a dû se rétracter…
Etonnamment, cette problématique ne figure pas dans le questionnaire en ligne auquel ont répondu plus de 5000 personnes. La constituante fait comme si ce dossier était clos… ou comme si la question était taboue, plus que la présence de Dieu en préambule du texte fondamental cantonal.
Et si on se posait vraiment la question? Une fois. Juste pour être sûr.
Il ne s’agit pas de tomber dans le racisme ou l’ethnocentrisme primaire. Il ne s’agit pas de détester les Haut-Valaisans, mais de savoir si l’on veut vivre et tout décider ensemble, comme un vieux couple inséparable.
On peut se poser la question à l’envers. Si, aujourd’hui, Haut et Bas-Valais ne faisaient pas qu’un mais deux, est-ce qu’on accepterait de fusionner?
Durant la crise sanitaire en cours, on s’est aperçu que le Bas et le Haut ont des courbes de contaminations différentes, sans lien entre elles. Dans le Bas, elle monte en même temps que sur l’arc lémanique; dans le Haut en même temps que dans le canton de Berne.
Comme si Haut-Valaisans et Valaisans francophones ne vivaient déjà plus ensemble…
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