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Tennis: c’est aux silences, gênés, qu’on reconnaît une icône

Il y a fort à parier qu’ils sont nombreux à avoir peu goûté au forfait de Roger Federer à Roland-Garros, de l’avoir regretté tout au moins. Mais ils sont tellement rares à l’avoir proclamé haut et fort. Parce qu’on ne s’attaque pas à une légende. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

07 juin 2021, 19:00
Christophe Spahr, responsable des sports.

Tennis: ils avaient peut-être envie mais ils n’ont pas osé

C’était assez drôle d’entendre les journalistes, sur le plateau de France Télévisions, débattre du forfait de Roger Federer, d’interpeller leurs consultants afin d’initier, peut-être pas une vraie polémique, tout au moins d’oser la question de l’éthique d’une telle décision. En fait, les uns, plus que les autres peut-être, auraient aimé lancer le débat sans oser non plus critiquer directement l’attitude du Suisse. Chaque fois qu’ils se hasardaient à relancer la question, ils se rétractaient aussitôt en évoquant mille et une circonstances atténuantes à l’ex-numéro 1 mondial. On aurait dit que ça les démangeait d’attaquer le procédé, rare sinon exceptionnel, mais qu’en même temps, on ne touche pas une icône. Même «L’Equipe», qui voue une admiration irrationnelle à Roger Federer, était gênée aux entournures.

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Il a tellement apporté au tennis qu’on lui excuse...

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