Le programme qui nous attend le 13 juin est révélateur du fonctionnement de notre démocratie. Il dit tout d’un système qui repose sur la confiance, le sens des responsabilités et la maturité des citoyens.
Il serait donc singulier qu’un pays qui chérit autant sa démocratie directe n’en fasse pas de même sur une question aussi essentielle que celle de nos relations futures avec les 27 Etats qui nous entourent. Avec les risques évidents que cela implique.
Dans l’histoire, la Suisse n’a jamais réussi à se positionner face à l’Union européenne. Après un accord de libre échange en 1972, c’est le refus d’adhérer à l’EEE en 1992. S’en est suivie la voie bilatérale qui repose sur quelque… 120 accords sectoriels. Jusqu’à ce que l’on nous fasse poliment comprendre que la Suisse ne peut plus continuer de picorer à la carte et qu’il faut aller plus loin. Et là, depuis deux ans,...