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Prima i nostri. Par Jean-Dominique Cipolla

28 août 2020, 10:35
Jean-Dominique Cipolla, ancien président de l'ASIN.

D’abord les nôtres! Tel est le cri de guerre tessinois lancé par le bon peuple des cantons frontaliers pour appeler à la rescousse les Suisses contre l’immigration galopante qui les étouffe. Trop, c’est trop, il n’y a plus de boulot pour les nôtres, les jeunes en particulier. La libre circulation des personnes annonçait un afflux de 10 000 personnes par an au maximum, il en est venu 100 000, et maintenant, elles sont plus d’un million. Les deux tiers proviennent de l’Union européenne (UE). Dans certaines régions périphériques, les jeunes voient leur avenir avec beaucoup d’appréhension, car ils ne trouvent plus de travail, évincés qu’ils sont par les travailleurs frontaliers bon marché. Ce phénomène très sensible au Tessin tend à s’étendre à tout le pays si l’on n’y met pas un frein sérieux maintenant.

Constitutionnellement, la préférence nationale à l’embauche est un droit. Mais en refusant son application concrète dans...

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