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Patinoires: le Valais supérieur, une appellation légitime lorsqu’il s’agit de se serrer les coudes

C’est une plaisanterie dont raffolent nos voisins outre-Raspille lorsqu’ils évoquent leur coin de pays. Ils ne vivent pas dans le Haut-Valais, mais dans le Valais supérieur. En termes de cohésion, de solidarité et de solutions à des problèmes pratiques, au niveau des patinoires, en tous les cas, le qualificatif n’est pas usurpé. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

06 avr. 2021, 23:57
Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

Hockey: le Haut-Valais donne une leçon aux grandes villes

Il est quand même assez déroutant de réaliser que le Haut-Valais, en l’espace de cinq ans, se sera doté de quatre nouvelles patinoires pour un montant global, quand même, de quelque 70 millions de francs et dans un rayon, à vol d’oiseau, de 25 kilomètres. Qui dit mieux? Ce n’est pas rien non plus pour quatre villes, village et station qui, à eux quatre, n’hébergent que 22 000 habitants. C’est moins que la seule ville de Sion. En toute franchise, qui aurait pensé que Saas-Grund, un gros millier d’habitants, finirait par trouver les fonds – le fameux partenariat privé-public – pour ranger au placard son bucolique Wichel?

Mieux. L’une et l’autre patinoires répondent juste au besoin du moment. Une enceinte moderne pouvant accueillir 5000 personnes à Viège, deux infrastructures fonctionnelles et relativement modestes en termes de capacité d’accueil à Rarogne et...

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