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«Oh les filles!» Le grain de sel de Joël Jenzer

02 avr. 2021, 20:00
Joël Jenzer, journaliste

J’espère qu’avec sa mise au placard, Pierre Ménès aura compris que les femmes, ce n’est pas que pour la gaudriole, qu’il y en a même qui sont journalistes, quand bien même elles peuvent être très jolies. 

Je me souviens qu’à mes débuts (on venait d’inventer la machine à écrire, oui, je me fais vieux), quand un bon monsieur appelait au numéro central de la rédaction (les téléphones ne se portaient pas à cette époque), et qu’une femme lui répondait, souvent il disait d’un ton hautain: «Mademoiselle, je ne veux pas parler à une secrétaire, mais à UN journaliste.»

Aujourd’hui, je suis certain que les journalistes (au féminin) n’ont rien à envier à leurs homologues mâles. D’ailleurs, on ne devrait pas faire de distinguo entre un homme et une femme quand on aborde le métier, qui requiert les mêmes qualités, quel que soit son sexe (oui, j’ai écrit «sexe», mais on se calme, s’il te plaît, Ménès!).  

Les temps changent, et bien heureusement. Il me semble que chez nous, au «Nouvelliste», les garçons s’abstiennent de pincer les fesses des filles (je le précise à l’attention de Pierre Ménès). 

Surtout, je constate, en côtoyant depuis des années mes collègues femmes de plus en plus nombreuses, que ce n’est pas par hasard si les mots «sensibilité» et «intelligence» sont féminins. 

A lire aussi: «Lu dans «Le Nouvelliste» du 28 février 2031». Le Grain de sel de Joël Jenzer

 

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