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Musique et finitude: Arno, plus beau que jamais. Par Jean-François Albelda

16 mai 2021, 10:00
Jean-François Albelda, responsable Culture au "Nouvelliste".

Je me souviens d’un concert, d’une baffe inattendue, comme ça, en pleine face, dans le contrejour brutal d’une grande scène soudain trop petite pour contenir la puissance qui se dégageait de l’artiste et de ses musiciens. C’était Arno, c’était au Pully For Noise en 2003 et c’était une véritable leçon de rock’n’roll pour un public pourtant plus qu’initié à la chose électrique.

Arnold Charles Ernest Hintjens, le flamand bleu d’Ostende, avait alors 54 ans au compteur, et, accroché comme un perdu à son micro, il entraînait tout le monde dans son tangage à lui, ce «bazar» dont on ne sait pas trop dire s’il est dû à la transe ou aux alcools.

Je me souviens aussi d’une soirée carte blanche au Studio 15 de la RTS, et de le voir discuter et rire dans le couloir avec la dame qui donnait des sandwichs aux artistes invités plutôt que de frayer...

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