C’est sans doute subjectif, mais à mon sens, au rang des expériences humaines, il n’y a pas grand-chose qui puisse remplacer ni surpasser celle d’un grand, d’un beau concert. Et le manque ressenti actuellement devient gentiment intolérable… La fébrilité dans la salle, les lumières qui s’allument, la magie des premières notes, l’énergie qui circule et la certitude que la densité de ces instants-là échappera à l’usure et au temps. The War On Drugs à Montreux, le son qui engloutit le public, l’extase électrique… Neil Young à Paléo, le galop fou du Crazy Horse face à la tempête historique et le Loner qui fait hurler sa guitare jusqu’à ce que le déluge cesse… Nick Cave, à Montreux encore, qui partage sa douleur de père endeuillé, communie au milieu de la foule assise à même le sol…
Face aux incertitudes actuelles, la solution alternative du live en streaming est en train de...