Tennis: Roger Federer et la surface la plus aléatoire
On ne va pas se mentir. Il n’y a aujourd’hui pas davantage de certitudes, autour de Roger Federer, qu’il y en avait voilà un mois. Paradoxalement, même si le gazon est évidemment son meilleur terrain de jeu, là où son tennis s’exprime le mieux, c’est aussi la surface la plus aléatoire. A Roland-Garros, en cinq sets, il fallait mieux jouer que lui pendant deux, trois, peut-être quatre heures pour le battre. A Wimbledon, il est possible de quitter le tournoi après trois tie-breaks, de tomber face à un gros serveur en feu, ce jour-là, ou quelques points mal négociés. Un mauvais jeu de service, une double faute, un mauvais rebond et c’est un set qui fout le camp. A Londres, le droit à l’erreur, au coup de mou, est quasi interdit face à des gros serveurs. Or, il n’en manque pas...