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«La richesse de la face cachée de l’iceberg», la chronique de Jean-Pierre Egger

Jean-Pierre Egger, ancien entraîneur, se penche sur les problèmes rencontrés par la joueuse de tennis Naomie Osaka à Roland-Garros et le rôle des coachs, dans ces situations.

03 juin 2021, 19:00
Jean-Pierre Egger, ancien athlète et ancien entraîneur.

Je compare très volontiers la prestation d’un sportif de haut niveau à un iceberg en plein océan. Sa face visible est le fruit de notre rôle d’entraîneur, d’expert, de technicien, de stratège, de manager. Aux yeux du spectateur, elle est la représentation des qualités techniques, tactiques, physiques et mentales, mais également du résultat en termes de victoires et de défaites.

La face cachée – trop souvent occultée – répond à la question du pourquoi, à celle des désirs et des intérêts profonds qui conduisent chaque individu à entreprendre un projet, à alimenter son énergie physique et émotionnelle, à générer une vision positive de soi. Autant d’éléments qui viendront consolider la confiance et la motivation intrinsèques à partir desquelles se construiront tous les possibles dans la face visible de l’iceberg.

C’est au coach, plus proche de l’humain, qu’il appartient d’explorer cette face immergée qui influence considérablement la performance en général, la...

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