Le festival de la Bâtie a commencé le week-end dernier. Une édition particulière en cette période trouble. Mais les acteurs culturels genevois, Claude Ratzé en première ligne, ont décidé de se serrer les coudes pour que cette année, le festival ait bien lieu.
Mon amie Aude Bourrier a eu la chance d’assister la mise en scène de «Demolition Party», un spectacle créé pour l’occasion. Après des répétitions fastidieuses par Zoom, les comédiens ont pu fouler les planches à nouveau. Aude m’invite à la répétition générale, veille de première. Tous sont tendus, impatients, prêts à tout donner. A mon arrivée, les spectateurs sont priés d’attendre à une distance respectable dans le grand hall du théâtre Saint-Gervais.
Sous les masques, je reconnais quelques amis. En chiens de faïence, on se salue de loin. Un à un, on nous demande notre nom, notre numéro de téléphone, notre adresse e-mail. Puis une jeune femme...