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«Janvier arrosé». Le grain de sel de Patrick Ferrari

11 déc. 2020, 20:00
Patrick Ferrari, journaliste "Le Nouvelliste"

Ce printemps, j’ai fait le carême de l’alcool. Pas la moindre bibine, pas le moindre verre de rouge durant quarante jours. Il faut dire qu’avec carnaval et les fêtes de fin d’année, il y avait eu assez. Bilan? Une réussite totale. Un vrai sentiment de plénitude. Pas la moindre envie. Même pas l’once d’une tentation puisque ce satané Covid nous avait déjà semi-confinés. Autant dire que je pourrais me lancer confiant dans le challenge du Dry January. Parti d’Angleterre, ce défi de vivre janvier sans alcool essaime un peu partout dans le monde. Pour la première fois en Suisse il fait l’objet d’une campagne soutenue notamment par Promotion santé Valais.

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On peut dire qu’ils n’ont pas bien choisi leur année. Bien sûr je salue l’initiative et l’enjeu de santé publique qui l’anime. Mais je passe mon tour. Y a pas carnaval, y a pas vraiment de fêtes de fin d’année, ni de vin chaud à la PDM (place du Midi pour les non-initiés), y aura pas de carême. En plus, faudra bien boire les bouteilles qui s’accumulent à la cave pour soutenir les encaveurs du coin. Et si on doit commander à l’emporter au restau pour les soutenir eux aussi, ça serait dommage de pas accompagner le repas d’un petit millésime. Un combat à la fois s’il vous plaît.

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