Après la première vague de pandémie, l’écrivain et spécialiste de sport Michaël Perruchoud estimait dans nos colonnes «qu’il n’y a rien de plus effrayant que de prendre conscience que le sport, économiquement, peut se passer du public». Il parlait des cinq grands championnats de foot, des tournois du Grand Chelem, du ski et du Tour de France. Bref, de toutes les manifestations qui ne dépendent pas tant que ça, financièrement, des spectateurs.
Mais aujourd’hui, même ces grands rendez-vous sportifs ont compris qu’ils n’existeraient pas très longtemps sans leur public. Car, malgré les efforts de réalisation de la télévision, la saveur n’est plus pareille. Aujourd’hui, on ne suit plus avec la même assiduité les débuts de Fabio Grosso à la tête du FC Sion, les difficultés des principaux clubs européens dans leurs championnats respectifs ou les progrès dans le jeu de notre équipe nationale. Car on préférera des «highlights» de quelques...