Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Fêter le (télé)travail, vraiment? Le Grain de sel de Christine Savioz

30 avr. 2021, 20:00
Christine Savioz

1er mai, jour de la Fête du travail. Depuis toujours, c’est le synonyme de rencontres conviviales entre travailleurs ponctuées de discours syndicalistes rêvant, entre deux verres partagés, de rendre les conditions des employés meilleures. Cette année, non seulement la date tombe un samedi, jour de congé pour la large majorité des gens concernés, mais en plus, elle baigne dans une pandémie persistante rendant les manifestations festives compliquées.

Par ailleurs, cela fait un an que la plupart des gens font du télétravail, qu’ils bossent seuls chez eux avec leur ordinateur comme unique interlocuteur, qu’ils passent de la salle de bains au salon – leur chemin quotidien pour «aller au bureau» – et ne décollent pas de leur maison du matin au soir, du lundi au vendredi.

Au début, cela pouvait paraître agréable de pouvoir voir les proches davantage. Au fil du temps cependant, accomplir ses tâches sans quitter le domicile lasse et démoralise. Les séances de travail par vidéo, rendant les visages cadavériques, deviennent stériles. Le besoin d’air se fait sentir de plus en plus fortement derrière les masques, obligatoires dès que l’employé ose mettre un pied dehors. Cette fête du (télé)travail n’a plus rien de festif.

 

Toutes les rubriques de notre page réseautage:

 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias