Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Femmes de l’ombre: ces noms au revers de l’Histoire. La chronique de Jean-François Albelda

08 mars 2021, 20:00
Jean-François Albelda, responsable Culture au "Nouvelliste".

Big Mama Thornton, Rosetta Tharpe, Ma Rainey, Mary Jackson, Dorothy Vaughan, Katherine Johnson, ces noms, est-ce que vous les connaissez? Si tel n’est pas le cas, n’en ressentez aucune honte, c’est compréhensible. Pas normal, mais compréhensible. Parce qu’on a peu, trop peu raconté leur histoire.

Big Mama Thornton, première interprète du classique «Hound Dog», doublement spoliée par l’industrie du disque et Elvis, parce que femme et parce que noire. Décédée dans la misère et l’alcool en 1984 tandis que le King est mort dans l’opulence et les lipides en 1977.

Rosetta Tharpe, surnommée «Godmother of rock’n’roll», très tardivement introduite au Rock’n’roll Hall of Fame en 2018, elle qui a fait naître le frisson électrique chez Chuck Berry. Le destin de Ma Rainey est assez similaire. La mémoire de la «Mère du blues» tient dans un timbre commémoratif de 29 cents à son effigie émis par la Poste américaine…

Des femmes...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias