Cette fois-ci mon gros on est fait comme des rats. Ça sent la fin à ce qu’il paraît. La fin d’une époque déroutante que nous avons toi et moi tenté de traverser de la manière la plus agréable possible. Enfin surtout moi. Parce que toi, en te la jouant grand seigneur, tu m’as donné du fil à retordre pour ne pas dire des fils d’argent dans mes cheveux.
Combien de fois ai-je dû mettre mes visioconférences en sourdine afin d’étouffer ta joie, ton impatience, ton agacement? A combien de reprises ai-je été contrainte de désactiver la caméra en te voyant surgir de nulle part, mal peigné, remuant la queue et exhibant toutes tes dents? Durant toute cette période, je n’ai jamais autant ouvert la porte. Puis fermé la porte. Assis, debout, couché, j’ai dit!
Oh et puis je m’en fiche pas bien mal. Toi et moi on s’est laissé vivre, on a goûté aux grands espaces naturels, on a senti très fort le vent de la liberté pendant que d’autres criaient sur des mesures liberticides. Chanceux que nous sommes.
Mais à présent mon Didier, tu as vu? Ils rouvrent gentiment. Alors avant d’aller te frotter à tes congénères, pense à te faire vacciner contre la maladie de Carré, l’hépatite contagieuse, la leptospirose et la toux de chenil. Si tu trouves des doses bien entendu.
*Nom connu de la rédaction.
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