Les vaccins n’arriveront plus en Valais pour quelques semaines. Des pénuries sont annoncées un peu partout – en Suisse et dans le monde –, alors que les campagnes de «piqûrage» en masse ont débuté un peu partout aussi. Enfin, presque un peu partout.
Car si on se paie aujourd’hui le luxe des calculs d’épicier pour savoir quel canton fait mieux que l’autre, celui de critiquer la stratégie valaisanne ou suisse ou encore celui de débattre pour savoir si l’on peut, si l’on veut ou si l’on doit se faire vacciner ces jours-ci, ces prochaines semaines et ces prochains mois, l’autre moitié du monde – la pauvre – n’a pas à se poser de questions sur les risques de la technique ARN ou à s’enrager de ne pas faire partie des «premières personnes éligibles au vaccin», ce pompeux terme qui donne l’impression que c’est une grâce divine qui fait le tri...