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Dans le viseur d’Olivier Hugon: «Mon royaume pour une place en terrasse»

24 avr. 2021, 05:30
Olivier Hugon, membre de la rédaction en chef.

«Désolé, on est complet jusqu’à dimanche.» Il m’a fallu quatre coups de fil, jeudi dernier, pour trouver deux petites places sur une terrasse de la région sédunoise. En avril 2021, une place en terrasse, ça vaut plus qu’un bitcoin, une action Moderna ou un rouleau de PQ de mars 2020. C’est le nouvel Eldorado. Le prix d’une chaise rouillée sous les chaufferettes? Un rein, voire un pancréas, mais pas moins.

Pour se faire du fric facile, c’est pas compliqué, tu montes un marché noir de la place en terrasse. Tu ferais payer le truc, personne gueulerait. M’étonnerait d’ailleurs pas tellement de voir la mafia calabraise entrer dans la danse.

L’enfer, c’est pas les autres. L’enfer, c’est la terrasse. Même pour boire un simple café en lisant son journal, faut réserver, ou venir tôt. Mieux, si tu veux vraiment être sûr, faut dormir sur place à mon avis. Moi, j’ai carrément...

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