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Dans le viseur d’Olivier Hugon: «Au nom du ski tout-puissant»

16 janv. 2021, 05:30
Olivier Hugon, membre de la rédaction en chef du «Nouvelliste».

Vous avez déjà lu une ordonnance fédérale? C’est un peu comme la posologie d’un médicament, celle qu’on n’arrive jamais à replier pour la remettre dans la boîte. Déjà on ne lit pas. Trop compliqué. Et on n’essaie même plus de la renfiler dans le carton. Parce qu’on a appris. Parce qu’on sait maintenant qu’une fois sortie, elle ne pourra plus jamais rentrer.

Et pourtant, mercredi, quand j’ai cherché à comprendre ce que le Conseil fédéral avait décidé d’ouvrir ou de fermer, j’ai dû me plonger dans «l’ordonnance COVID-19 situation particulière du 19 juin 2020 (RS 818.101.26), modification du 13 janvier 2021». C’est ce truc-là qui décide de tout. C’est beau comme du Verlaine. C’est écrit en petites lettres. Avec des notes de bas de page qui prennent la moitié de la place et qui sont écrites en lettres encore plus petites.

L’avenir d’un bar, d’un fitness, d’une librairie… Tout ça...

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