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«Croire au père Noël, et puis quoi encore?» Le grain de sel d’Alexia Philippoz

23 oct. 2020, 20:00
Alexia Philippoz, cheffe d'édition numérique.

Dans un passé pas si lointain, alors que nous nous étions tapis dans nos terriers, pleinement agacés et partiellement apeurés par le monde du dehors, des voix se sont élevées pour demander que la Terre cesse de tourner comme elle le fait. Que nous réfléchissions à notre triste sort d’humains, que nous songions très sérieusement à réduire notre consommation excessive, à favoriser les circuits courts, à protéger l’environnement et nos aînés. Que nous ayons pour objectif de nous améliorer dans nos relations avec les autres en disant s’il vous plaît un peu plus souvent et surtout merci. Merci d’être en vie.

Au fond du terrier, c’est un peu comme aux portes de l’enfer. On se repent de ses actes et on se dit qu’une fois la lumière retrouvée, on modifiera ses habitudes pour le bien commun. 

Et pourtant, dans un passé très récent, la routine, celle du monde d’avant, est revenue en force. Ça ferraille sur les réseaux sociaux, ça se rebelle contre les mesures sanitaires, ça balance ses masques usagés n’importe où, ça se bouscule dans les files d’attente à la caisse et les décorations de Noël sont déjà dans les rayons. 

Au fait, à quoi sert-il d’avoir le plus beau sapin si on ne peut partager la fête avec tous ses proches?

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