Votre publicité ici avec IMPACT_medias

«Cette fois c’est sûr j’ai chopé le coronavirus…», le grain de sel de Patrick Ferrari

30 oct. 2020, 20:00
Patrick Ferrari, journaliste "Le Nouvelliste"

Tout a commencé par quelques maux de tête et des raideurs dans la nuque. J’ai pris froid à tous les coups. Pas étonnant quand on se lance dans une discussion nocturne en terrasse à la veille des communales 2020 et «à moitié à poil» comme dirait maman. C’est-à-dire en réalité avec une veste moyennement adaptée à la saison. Quoi qu’il en soit, je passe immédiatement en télétravail par précaution et je m’enferme à la maison.

Les jours suivants la situation se gâte avec des courbatures étranges au bas du dos et dans les jambes. De celles qui vous empêchent de conserver la même position plus de dix secondes et donc de fermer l’œil. J’ai clairement l’impression qu’on s’amuse avec mon système nerveux.

Pas de fièvre ni de toux. Mais le lendemain, j’ai l’odorat qui se fait la malle sans avoir le nez bouché. Drôle de sensation. Je commence à flipper. J’étudie les tableaux cliniques, je lis et relis les symptômes sur le Net. Je cherche les facteurs aggravants. J’expérimente à quel point le pourcentage d’hospitalisation devient inquiétant quand on est probablement positif.

Cette fois plus le choix, je me fais tester. A l’heure d’écrire ces lignes, je n’ai pas le résultat. Mais je sais deux choses: ce virus existe et d’autres ont moins de chance que moi. Prenez soin de vous.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias