«Il y en a marre… Ils n’ont qu’à tomber.» Au fil des matchs, entre les quelques victoires sans panache et les défaites sans football dans ce stade qui a tant vibré, c’est tout ce que je leur souhaitais. Et puis, il y a eu ce match face à Bâle la semaine dernière, regardé pour consommer ce désamour jusqu’au bout.
Et voilà qu’après seulement quelques actions et quatre buts, je me surprends à penser à tous ces moments de dingue vécus. Des tripes à la tête. Les émotions et les images fusent. La victoire face au Celtic Glasgow grâce à Feinduno et Sio. Un sacré pied gauche ce Giovanni Sio. Les heures passées avec maman à attendre les joueurs à la sortie du vestiaire pour avoir une énième signature de Lehmann, Assis et Ouattara. Les buts de Chassot et Bonvin à Liverpool. Et les sept finales de Coupe vécues depuis les tribunes. «Afonso. Oh oui, c’est 3 à 2 pour Sion». Les bières volent, le cœur chavire. Comme avec le dernier pénalty de Regga en 2006. Et ce chef-d’œuvre de 2015, quand on a marché sur l’ogre. Magique et non exhaustif.
Des souvenirs comme ceux-là, on est tellement à en avoir avec les rouge et blanc. Et après avoir si peu rêvé à Tourbillon ces dernières années, la passion est prête à renaître. Ce club a une âme et il faut la choyer.
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