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Arrosage. Par Pierre Loretan

13 juin 2021, 14:00
Pierre Loretan, étudiant en droit.

La crise est progressivement en train de retomber: les infections et les hospitalisations baissent, les vaccinations augmentent, les signaux sont bons. En retour, la politique se sent soulagée, et peut revenir à son train-train habituel de mesures inutiles et de débat d’arrière-garde.

Cette semaine, le Parlement fédéral nous en a fait une sublime démonstration. Dans son pack culture, il propose d’obliger les diffuseurs comme Netflix ou Disney+ à investir dans le cinéma suisse, ou à défaut, imposer un pourcentage du chiffre d’affaires dans le pays, au profit de notre cinéma national.

La mesure me heurte particulièrement, tant sa médiocrité est fièrement arborée. Puisque le cinéma suisse n’est pas rentable, et que pas grand monde ne le regarde, il faut forcer son soutien, et aller racketter Netflix, qui produit du contenu qui est visiblement plus intéressant. Une démarche tellement avilissante. Surtout dans un milieu aussi concurrentiel que le streaming.

Qu’à cela...

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