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A quoi ça tient. Par Pierre Loretan

20 déc. 2020, 14:00
Pierre Loretan, étudiant.

La démocratie américaine n’aurait tenu finalement qu’à peu de choses. C’est ce qu’affirme le professeur de droit constitutionnel américain Tim Wu dans une chronique du «New York Times». Si on connaît les contre-pouvoirs institutionnels classiques, les fameux «check and balances» tant loués, ils semblent pourtant n’avoir pas joué un grand rôle. Un Congrès à majorité républicaine n’aura limité en rien les actions du président, allant jusqu’à le laisser croire qu’il pourrait déclarer seul la guerre à l’Iran. Les tribunaux, trop lents, n’auront pas su affirmer la prévalence du droit sur certaines fantasques déclarations du tribun.

Face aux actes de plus en plus fous et de plus en plus désespérés de celui-ci, le système a pourtant tenu. Alors que Trump voulait attaquer en justice son adversaire et ses proches, faire annuler le comptage dès qu’il avait été déclaré vainqueur et empêcher la certification des résultats par tous les moyens, il n’en...

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