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A nos baisers manqués. Par Noémie Schroeter

13 déc. 2020, 14:00
Noémie Schroeter, étudiante.

A la fin d’une année comme celle que nous venons de passer, nous aurions mérité, plus que jamais, de serrer nos proches dans nos bras pendant les Fêtes. Ces rituels, dont on mesure l’importance quand ils nous sont interdits, auraient certainement soulagé (un peu) nos esprits. Un immense souper entre collègues, une fête de famille avec cousin.e.s et petits-enfants, un Nouvel An entre meilleures amies, un grand rassemblement, vibrant, où l’on croise des regards à perte de vue, où l’on se bouscule, on s’embrasse, on s’attrape, on ressent la véritable chaleur d’être dans une foule. Cela aurait été agréable.

L’année 2020 a bousculé bon nombre de nos rites et nous a arraché des habitudes qui rendent la vie plus supportable et plus sensée. Nous n’avons pas eu l’occasion d’être proches de nos proches, d’accompagner ceux et celles qui s’en sont allé.e.s comme nous l’aurions souhaité, ni d’alléger ces peines en...

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