Avant de descendre les marches irrégulières, il faut se glisser sous l’escalier de l’étage et éviter le linteau de la porte basse. On accède alors à un espace aux dimensions confidentielles, l’ancienne cave du bâtiment de 1830. «Au XIXe siècle, cette maison était une pinte où les voyageurs dégustaient du vin», raconte Patrick Hufschmid, en faisant découvrir son antre caché dans un quartier en périphérie d’Aigle.
Le luthier s’y active sous les regards croisés de Mozart, Louis XIV, de son grand-père et de Dark Vador. Une galerie de portraits hésitant entre passé et futur, qui traduit un intérêt sans limite pour l’histoire. «Elle me fascine. Je m’en inspire notamment pour les noms que je donne à mes guitares.»
Dans le registre des guitares, le luthier aiglon ne fabrique que des modèles électriques, même si le marché pour ce type d’instruments est confidentiel en Suisse. © Hufschmid Guitars
L’artisan en fabrique...