Après plus de quatre millénaires sous terre, qui sommes-nous pour avoir cru que ce vestige du passé se dévoilerait aussi facilement et sans opposition sous nos yeux? Mardi après-midi, une vingtaine de personnes, archéologues, ouvriers, et badauds s’étaient réunies autour de l’imposante stèle mise au jour au début du mois d’avril. Découverte qui sera la dernière de Don Bosco puisque le site archéologique est désormais fermé, les archéologues ayant fait place aux ouvriers d’un parking souterrain. Découverte le tout dernier jour du chantier, l’histoire de cette immense dalle à la tête arrondie, de trois mètres et de trois tonnes est déjà prodigieuse alors même qu’elle n’a pas livré tous ses secrets.
© Sabine Papilloud
Un état de conservation exceptionnel
Aux abords de la rue de Loèche, à dix mètres d’où l’on découvrait un dolmen en juin dernier, la stèle s’apprêtait mardi à quitter le lit dans lequel elle dormait depuis...