Même sa date de naissance est un mystère. C’était au début du XIXe siècle. 1804? 1811? Tout ce que l’on sait, c’est que Charles-Frédéric Brun, surnommé le Déserteur, choisit le Valais pour refuge. Mais pour fuir quoi? Là encore, les versions divergent. A-t-il tué son capitaine à l’armée? Tente-t-il simplement d’échapper à cette société française qui s’embourgeoise?
A son arrivée en 1843, le Valais lui ouvre les bras. Accueilli et protégé par un chanoine de l’Abbaye de Saint-Maurice, il enseigne d’abord dans la vallée du Trient, retourne brièvement en France voisine avant de s’installer définitivement en terres valaisannes. Là, il dort dans des granges, limite les échanges et troque ses peintures et ses dessins contre une bouchée de pain.
2021, l’année du Déserteur
«Le Déserteur est un personnage qui a illuminé de ses images les foyers du XIXe siècle de plusieurs régions de notre canton», résume Catherine Glassey, responsable de...