A l’ombre du rocher de Valère, Sous-le-Scex vit et s’anime depuis sept millénaires. Qu’il est rare de pouvoir raconter toute l’histoire d’un lieu. Et pourtant. Grâce aux fouilles archéologiques, les mille-et-une vies du quartier se dessinent couche après couche. Comme un livre qu’on lirait à l’envers. Et quel roman…
Habité depuis le Néolithique, le site a tour à tour abrité une nécropole, une villa romaine et même une église funéraire. Mardi 15 septembre, l’espace aujourd’hui délesté de tout bâtiment a été rendu à la population sédunoise. «Car le patrimoine est un bien commun», rappelle l’archéologue cantonale Caroline Brunetti.
Désormais, pour un temps probablement, Sous-le-Scex prend la forme d’une place publique ouverte aux flâneurs en culottes courtes ou cheveux blancs. Retour inédit sur le destin d’un quartier aux multiples facettes.