Colossal. Titanesque. Gigantesque. Plus lourd que la pyramide de Khéops, trois fois plus haut que la statue de la Liberté. Le barrage de la Grande Dixence, achevé en 1961, aura façonné le paysage autant que les hommes de la vallée. Des hommes qui se retrouvent aujourd’hui héros d’un nouvel ouvrage: «Générations barrages.» Publié le mois dernier, ce livre de 400 pages plonge dans le quotidien exigeant et émouvant des Hérémensards du siècle passé. Après «A l’ombre de la Dixence», consacré aux femmes d’Hérémence, l’autrice Marie-France Vouilloz-Burnier et la Société Patrimoine Hérémence cèdent la parole à leurs contemporains masculins. Rencontre, par l’intermédiaire de l’historienne, avec des témoins d’une époque marquée par des bouleversements économiques et sociaux.
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Sur le sentier des souvenirs
Ils sont trente-cinq, nés entre 1922 et 1949 et originaires d’Hérémence, à avoir accepté de se prêter au...