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Sion sous les étoiles: IAM déverse son énergie contagieuse sur Tourbillon

IAM a propagé ses ondes positives sur la plaine de Tourbillon ce jeudi à Sion sous les étoiles. Le groupe de rap a replongé le public dans l'ère de son album légendaire "L'école du micro d'argent". Un concert qui a ravi les fans des Marseillais.

13 juil. 2018, 05:30
Les rappeurs d'IAM ont kidnappé le public de Sion sous les étoiles ce jeudi.

"Faut pas être timide comme ça, faut se lâcher ce soir!". Le public sédunois leur semblait un poil mou du genou en début de concert. Ils rectifieront le tir immédiatement, à coups de vibes incendiaires et de rimes tranchantes. Parce que les gars d'IAM, ils ne peuvent pas faire autrement. Ils ont ça dans le sang. Le flow incessant, le sourire sincère et les mots qui matraquent. 

Chargés à bloc, les rappeurs ont kidnappé le public de Sion sous les étoiles en début de nuit ce jeudi. C'est après BB Brunes, Marina Kaye et Secteur Ä - dans une soirée largement moins fréquentée que la veille - que les Marseillais ont pris leurs quartiers sur la scène de la plaine de Tourbillon. 

Monument du rap français

Et ce qui a marqué d'emblée, c'est que leur flamme est intacte. Depuis 30 ans. Cela s'est perçu dans chaque syllabe, chaque regard et chaque geste qu'ils ont déployé sous les projecteurs. Akhenaton, Shurik’n, Imhotep, DJ Kheops et Kephren, véritables bâtisseurs de la culture rap en France, ont replongé cette nuit-là le public dans les débuts, instables et captivants - du mouvement.

Les artistes ont égrainé les titres de leur monumental disque "L'école du micro d'argent" (1997) et comblé ainsi des fans assoiffés de rimes célèbres et clairvoyantes. "Petit Frère", "L'empire du Côté Obscur", "Nés sous la même étoile": les morceaux phares du groupe ont résonné tels des psaumes dont la répétition au fil des ans ne cesse d'asseoir la force de frappe. 

Vibes communicatives

L'atmosphère, elle, n'a cessé de gagner en peps et en conviction au fil des 90 minutes de concert. Les Marseillais sont même parvenus à faire baisser des milliers de personnes, créant un mouvement de foule grisant. Avant de dérouler dix minutes d'un "Demain c'est loin" majestueux et capital pour le groupe.

"La réalité de la France que l'on dénonçait il y a 20 ans est toujours valable aujourd'hui, cela n'avance pas", plaquait Akhenaton en introduction au morceau. Avant d'avouer rêver à "plus d'amour, plus de sourire, plus de paix et plus de compréhension". Quatre souhaits universels qui sont peut-être la base de tout, au final. Qui sait? IAM le sait et l'a fait savoir aux Valaisans. Qui, on l'espère, retiendront la leçon. 

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