Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Sion sous les étoiles dresse son bilan, retrouvez toutes nos photos

La cinquième édition de Sion sous les étoiles s'est achevée dimanche sur une fréquentation de 50'000 personnes, soit 11'000 de moins que lors du record de 2017. Une baisse en grande partie imputable aux effets de la Coupe du monde.

16 juil. 2018, 05:30
50 000 festivaliers ont foulé la pelouse de la plaine de Tourbillon durant cette édition de Sion sous les étoiles.

Michael Drieberg arrive dans la zone presse, juste après la victoire de l’équipe de France. Un match qu’il aura vécu, pour la première mi-temps, sur la plaine, au cœur du public, et pour la deuxième, à gérer le timing des prestations des trois rappeurs français qui allaient prendre la scène et ouvrir la soirée. «C’est toujours assez chaud avec ces artistes pour ce qui est du timing», sourit-il. Un sourire toujours aussi franc, mais peut-être un brin moins éclatant que l’an passé, quand Sion sous les étoiles annonçait une fréquentation record de 61'000 personnes.

Cette année, le festival s’achève sur une affluence chiffrée à 50'000 spectateurs. Une baisse de près de 15% qu’il impute en grande partie à l’effet social de la Coupe du monde de foot. «Un Mondial, ça n’est pas que du football, ce sont des soirées entre potes, des grillades, etc. C’est un phénomène de société. Et on s’est quand même pris quatre matchs durant les jours de festival, demi-finale et finale comprises…»

Un argument d’autant plus convaincant que tous les festivals de la même période, Montreux, La Cité à Lausanne, accusent eux aussi une baisse d’affluence conséquente durant les matchs.
 

On s'est quand même pris quatre matchs durant les jours de festival, demi-finale et finale comprises"
MICHAEL DRIEBERG, patron de Sion sous les étoiles


Une soirée hip-hop hors cible

Autres arguments largement entendus dans le public, dans les bistrots, ceux d’un prix des billets trop élevé, ou d’une programmation un peu moins attractive que celle de l’année dernière. «Pour les prix, c’est simplement le reflet de ce qu’un festival comme le nôtre coûte aujourd’hui. Et on a une offre très bon marché pour les enfants, une formule abonnement qui réduit aussi le prix de la soirée. Je crois qu’on est justes. Et pour la programmation, effectivement, on s’est plantés avec la soirée hip-hop, avec Secteur Ä et IAM. Il semble que ce type de rap n’est pas prisé par le public valaisan. On va y réfléchir.»

Pour autant, le boss de Live Music Production ne remet pas en question l’avenir du festival, qui se tiendra du 10 au 14 juillet 2019. «Niveau évolution, nous réfléchissons à introduire une deuxième scène qui pourrait amener beaucoup.»

Retrouvez toutes nos galeries photos en suivant ce lien!

Votre publicité ici avec IMPACT_medias