En matière de protection des données, un étudiant s’est montré plus courageux, plus tenace et plus efficient que les autorités de protection des données de nombreux pays. Son nom: Max Schrems. Son surnom: poil à gratter.
De Facebook tout d’abord, firme à laquelle il s’est attaqué avec succès en provoquant un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne daté du 6 octobre 2015. Au terme de cette décision historique, la cour a invalidé un accord (dénommé «Safe Harbor») qui encadrait la façon dont les entreprises américaines pouvaient transférer vers les États-Unis les données des citoyens européens. Cet arrêt a également impacté les citoyens helvétiques, puisque nous disposions d’un accord similaire avec les Américains. En bref, ce mécanisme légal permettait les échanges facilités de données. Suite à cet arrêt, il a fallu adopter un nouveau standard dénommé «Privacy Shield» (ou bouclier de protection des données). Cela s’est passé au...