Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Max Schrems, le gardien des données personnelles a encore frappé! Par Sébastien Fanti

17 juil. 2020, 11:00
Sébastien Fanti, avocat spécialisé en droit des technologies avancées.

En matière de protection des données, un étudiant s’est montré plus courageux, plus tenace et plus efficient que les autorités de protection des données de nombreux pays. Son nom: Max Schrems. Son surnom: poil à gratter.

De Facebook tout d’abord, firme à laquelle il s’est attaqué avec succès en provoquant un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne daté du 6 octobre 2015. Au terme de cette décision historique, la cour a invalidé un accord (dénommé «Safe Harbor») qui encadrait la façon dont les entreprises américaines pouvaient transférer vers les États-Unis les données des citoyens européens. Cet arrêt a également impacté les citoyens helvétiques, puisque nous disposions d’un accord similaire avec les Américains. En bref, ce mécanisme légal permettait les échanges facilités de données. Suite à cet arrêt, il a fallu adopter un nouveau standard dénommé «Privacy Shield» (ou bouclier de protection des données). Cela s’est passé au...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias