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Application Clearview: le préposé fédéral intervient. Par Sébastien Fanti

24 janv. 2020, 11:00
Sébastien Fanti, avocat spécialisé en droit des technologies avancées.

Il y a de cela quelques jours, le «New York Times» générait une véritable déflagration en révélant l’existence d’un outil révolutionnaire de reconnaissance faciale permettant de mettre un nom sur un visage, en quelques secondes. Certains médias internationaux ont même soutenu que cette application était susceptible de mettre fin à toute forme de vie privée. Le Professeur Al Gidari de l’Université de Stanford prétend quant à lui que sans une révision drastique des normes en matière de vie privée aux USA, «nous sommes foutus», ce qui signifie que toute forme d’intimité disparaîtra, l’application étant capable d’identifier une personne même si elle porte un chapeau ou des lunettes.

3 milliards d’images récupérées sur des sites et des réseaux sociaux (dont certains proscrivent expressément une telle collecte), voilà qui constitue une base de données gargantuesque et inédite si on la compare à celle du FBI qui ne comporte «que» 640 millions d’images....

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