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Traçage et traçabilité: à qui profite le «crime»? Par Magali Di Marco

24 oct. 2020, 11:00
Magali Di Marco, présidente du comité FRC Valais.

«Ils nous surveillent», «ils nous privent de liberté pour nous contrôler»; les mesures de lutte contre le Covid provoquent des débats engagés ou burlesques. Le traçage des contacts devient pour certain·e·s la preuve que les gouvernements préparent leur «crime».

Paradoxalement, les théories conspirationnistes sur la surveillance des gouvernements sont hébergées par Facebook, Google, Apple ou Microsoft. Ces géants de l’intelligence artificielle qui ont fait de nous des ressources pour ne pas dire des esclaves. D’ailleurs, qui s’en passe aujourd’hui? Plus grand monde. Nous sommes déjà entrés dans une société de surveillance.

Alors, le traçage des contacts, qui est à ce jour le seul outil pour «contrôler» la propagation du virus, est un moindre mal. SwissCovid ou SocialPass, malgré leurs imperfections, sont nos laissez-passer vers un peu de liberté, comme aller manger au restaurant. Ce traçage individuel profitera, au final, à la collectivité, qui ne souhaite qu’une chose: retrouver sa liberté...

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