C’est un laboratoire qui se situe au troisième étage du campus de l’EPFL, à Sion. Passé la porte d’entrée, le ronron des bancs d’essai, ordinateurs et autres équipements berce notre oreille. Derrière un rideau de câbles et de bâches de protection, Steve Joris s’active autour d’un four industriel de tests. Le cofondateur de Dynablue, une start-up issue de l’EPFL et de la HES-SO Valais, expérimente l’une de ses dernières inventions: un capteur de flux thermiques à haute température.
«Cet appareil est destiné à l’industrie. Installé sur les parois d’un four d’une fonderie, il convertit les flux thermiques en un signal électrique qui permet de localiser, sur ordinateur, d’éventuelles pertes de chaleur.» Avec l’objectif de corriger ces «fuites» pour permettre aux entreprises de réaliser des économies en termes de coûts énergétiques.
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