De grands noms universitaires comme l’EPFL ou la HES-SO Valais Wallis à des petites sociétés comme celle des astronomes, la région compte quarante instituts de recherche en 2019. «Etre scientifique en Valais, ça fait sens. Nous évoluons dans un laboratoire grandeur nature», s’enthousiasme Alexandre Luyet, chef de projet à Science Valais. De par sa géologie, c’est un lieu idéal pour étudier les changements climatiques, tester les énergies renouvelables ou réfléchir les défis démographiques. La diversité des travaux en cours – que ce soit dans le domaine des sciences techniques ou des sciences humaines – prouve l’attractivité du canton. «Nous sommes dans le prolongement de l’Arc lémanique et de ses innovations».
Depuis l’ébullition des années 90, le Valais s’est tissé un réseau dense non seulement sur la scène nationale mais aussi internationale, attirant de nombreux experts sur son sol. «Il y a de vrais débouchés en recherche fondamentale ici».
Avec la...