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Espace: la HES-SO Valais participe à l’envoi de deux nouveaux satellites en 2023

Avec la Haute école ARC, l’institution valaisanne fait partie des partenaires romands du projet de l’EPFL, dont l’un des principaux objectifs est d’en apprendre plus sur la composition de la très haute atmosphère. Le lancement est prévu pour mars 2023.

16 févr. 2021, 14:36
L'un des deux satellites CHESS sera placé sur une orbite circulaire à 550 km.

Des étudiants de l’EPFL veulent envoyer deux nouveaux satellites dans l’espace en 2023. L’objectif consiste notamment à en savoir davantage sur la composition de la très haute atmosphère.

Le projet regroupe déjà 53 étudiants et 15 professeurs, mais aussi six institutions académiques, dont en Suisse romande la HES-SO Valais et la Haute école ARC, ainsi que trois entreprises. Cette nouvelle équipe, réunie au sein de l’EPFL Spacecraft Team, cherche encore des membres et des sponsors, a indiqué lundi l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

 

 

Les deux satellites seront composés chacun d’un assemblage de trois «cubesats», soit un petit module de 10 sur 10 cm. Ils doivent être lancés en mars 2023 pour une durée d’activité d’au moins 2 ans. Ils seront placés à des altitudes différentes, l’un sur une orbite circulaire dite basse, à 550 km de hauteur, et l’autre sur une orbite elliptique oscillant entre 400 et 1000 km.

Intitulée «CHESS», la mission vise d’abord à collecter des informations sur l’exosphère, la portion d’espace se trouvant au-delà de 400 km de la surface terrestre. Il s’agit notamment de recueillir des données sur les différents gaz présents et d’étudier les variations de température.

Nous aimerions en savoir plus sur l’origine et l’évolution d’une atmosphère comme la nôtre.
Rico Fausch, de l’Université de Berne

«La composition de l’atmosphère à ces altitudes n’a pas été analysée en détail depuis près de 40 ans», remarque l’un des chercheurs impliqués, Rico Fausch, de l’Université de Berne, cité dans le communiqué. «Nous aimerions en savoir plus sur l’origine et l’évolution d’une atmosphère comme la nôtre, qui a permis à la vie de se développer, par opposition à l’atmosphère de Vénus par exemple», explique-t-il.

Outre la recherche scientifique, la mission doit permettre de développer et tester diverses innovations technologiques.

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