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Voir la vie en roses

Grand écart du Valais à Saint-Prex …aux Roseraies de la famille Tschanz, derniers «faiseurs» de roses de Suisse romande. Voici le second volet de notre dossier consacré à la reine des fleurs. Avec quelques conseils futés à la clef.

15 mars 2020, 20:00
Quelque 85 000 rosiers, dont 350 variétés, sont cultivés sur une surface de 13 000 mètres carrés au soleil de Saint-Prex.

Il fut un temps où le rosiériste Olivier Tschanz était aussi obtenteur (créateur) de roses avant de se recentrer pleinement sur la multiplication et la commercialisation de ses rosiers. Mais comment s’y prend-il pour produire ces rosiers qui vont coloniser et magnifier notre environnement? Et puis surtout, quels sont ses conseils pour effectuer le bon choix et obtenir une floraison fructueuse?


Olivier Tschanz, comment multipliez- vous les rosiers?

Par greffage en écusson courant juillet, avec de nouvelles variétés provenant d’obtenteurs du monde entier. Les rosiers sont cultivés deux saisons durant en pleine terre sur nos champs. Et arrachés en automne pour la vente en racines nues de mi-octobre à fin avril et en containers toute l’année.

Un métier, une passion Olivier Tschanz, rosiériste de père en fils, voit la vie en roses. DR

Ensuite, c’est au client de jouer. Taille-t-on tous les rosiers de la même façon au printemps?

Non....

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