Le créateur du jardin instinctif explique son parcours par ce qu’il appelle délicatement les «circonstances de la vie». Son arrivée en front de Léman dans une maison calfeutrée dans les frondaisons d’une forêt humide, le déferlement de la dévastatrice tempête Lothar comme les plaies de sa vie privée.
Les objets de récupération communient avec la nature et créent des ambiances fantasques. Héloïse Maret.
Autant d’événements qui l’ont amené à travailler dans ce qui ne ressemblait en rien à un jardin. «Il est né du chaos», dit-il, pensif. Autodidacte mais curieux et passionné, ce botaniste en herbe a conçu au fil du temps un écrin végétal, miroir de son paysage intérieur. «Le jardin instinctif est ce tableau que je peins tous les jours. Être créatif et expressif guérit.» Et l’effet est mimétique.
Poésie à l’état brut. Héloïse Maret
Chaque visiteur, confronté à l’univers intuitif de ce jardinier des émotions, en apprend...