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Magazine «Terroirs»: faut-il avoir peur des vipères?

Il n’est guère aisé de distinguer une vipère venimeuse d’une couleuvre. Une pupille verticale pour l’une et des yeux ronds comme des boutons pour l’autre. Encore faut-il avoir le temps de croiser son regard. Marche à suivre dans le magazine «Terroirs» du Nouvelliste de septembre 2018.

15 sept. 2018, 08:00
Une vipère aspic atra difficile à détecter dans son biotope de prédilection, le pierrier.

Contrairement aux idées reçues,les vipères ne sont pas spécialement reconnaissables à leur couleur. Elles sont très diverses: du gris clair sans motif au noir total en passant par le bleu, le rouge, l’ocre. Sans la moindre marque dorsale ou avec des dessins en zigzag, des taches foncées. Les motifs sur la tête sont aussi diversifiés. «En V, en X, en fer à cheval, en taches discontinues ou complètement absents.» La longueur du reptile peut être un indice: de 55 à 65 cm.

Mais Yves Brunelli, spécialiste spécialiste des serpents, a déjà pu observer un mâle de 89 cm, ces derniers étant par ailleurs plus grands que les femelles.Grands amateurs demulots, campagnols,musaraignes etlézards, les vipères aspic vivent environ une dizaine d’années. Les accouplements printaniers donnent lieu à des paradesspectaculaires. «L’un de mes amis m’a signalé un rassemblement de serpents au pied de son chalet à Arolla. Trois femelles aptes à la reproduction avaient attiré 47 mâles. La bousculade dans ce que l’on appellerait, à tort, un nid de vipères. J’ai mis trois jours pour déplacer ce joli petit monde trop proche des habitations.» 

Cet article peut être lu dans son intégralité dans notre supplément «Terroirs» de septembre en cliquant sur le lien ci-dessous.

 

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