«La fondue au vacherin et le fendant, la crème double de Gruyère et les framboises de Nendaz.» Jean-Yves Clavien aime lier ses origines familiales dans la nourriture.
Son tout premier souvenir gustatif reste celui de la cuchaule et de la moutarde de bénichon que préparait sa grand-mère maternelle quand il était en vacances à Crésuz, au-dessus de Charmey. Le directeur de Frutonic SA et président de Biovalais avoue d’ailleurs pouvoir se lever la nuit pour en déguster même s’il n’est pas gros mangeur.
Changins plutôt que Zürich
Ce qui ne l’empêche pas d’aimer les bonnes tables et les bons vins, il est diplômé d’œnologie. «Je n’ai jamais voulu vinifier, mais à l’époque –nous sommes dans les années1980– il n’y avait pas d’école d’ingénieur à Sion pour la transformation des fruits, il aurait fallu aller à Zurich… Ce qui y ressemblait le plus pour apprendre la chimie organique était à Changins....