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«Je ne pourrais pas vivre dans un pays qui n’aurait pas de saison»

Le 31 août, Jacques Cordonier prendra sa retraite. Retraite, vraiment? Le chef du service de la Culture du Valais aime trop la diversité et le mouvement pour viser l’oisiveté.

17 mars 2020, 08:00
Au Trait d'Union, restaurant de la Médiathèque Sion Valais, Jacques Cordonier présente ce dont il ne peut pas se passer au retour de voyage, le fromage.

Votre premier souvenir de goût

Les spaghettis à la tomate sautée à la poêle par ma mère. Je sens encore cette odeur, sortant du bain du samedi, ma mère les réchauffait pour le souper du soir. Dans la bouche, le goût des pommes de terre bintje du jardin que ma mère faisait frire. Elles avaient de petites bulles qui craquaient sous les dents.

Qu’aimez-vous cuisiner?

Comme j’étais souvent loin la semaine pour les repas, j’ai commencé régulièrement à faire de la cuisine simple les dimanches à midi autour de la famille réunie. Cela dure depuis trente ans. J’aime cuisiner des ragouts qui mijotent ou une dorade en papillote. Je n’aime pas passer trois heures dans la cuisine.

Un plat pour lequel vous vous levez la nuit

(…) silence Spontanément il n’y a pas quelque chose qui me vient. Souvent je dis que ce dont je ne pourrais pas me passer...

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