Le jardin médiéval ne relève pas d’une conception naturaliste mais de la nécessité de combler en un seul lieu les besoins élémentaires et essentiels des humains. Il recèle donc des légumes, des fleurs, des plantes aromatiques, tinctoriales et médicinales qui soignent et qui blessent.
«Se basant sur ce principe, nous avons réuni et associé ici une centaine de plantes rares. Ou tombées dans l’oubli, comme la scorsonère par exemple, une espèce potagère prisée aux XIIe et XIIIe siècles, remplacée de nos jours par l’incontournable petits pois carottes», sourit l’historien Adrien Jean.
Des plantes s’épanouissent dans des carreaux géométriques, semblables à ceux des moines des XIIe et XIIIe siècles. Héloïse Maret
Pour ensemencer ce jardin, l’association a fait appel à la banque de graines de Stockholm, avec un résultat d’emblée gratifiant dans les carrés et triangles de plessis. «Plantations, semis, boutures, tout est réussi, se réjouit l’archéologue Sara Mottet. Nous nous...