Le Valais n’échappe pas au phénomène, tant s’en faut. «Nous ne sommes pas à la traîne, c’est sûr», constate Cédric Darbellay, président de la section valaisanne de l’Association des buveurs d’orge, groupement dont la vocation est de promouvoir la culture brassicole. En 2013, l’Administration fédérale des douanes recensait ainsi une petite dizaine de brasseries valaisannes soumises à l’impôt sur la bière. En 2017, il y en avait quatre fois plus.
«A mon sens, deux explications sont à l’origine de ce véritable boum: la facilité d’accès aux outils de production à des moindres coûts et la visibilité offerte par internet qui rend abordable certaines recettes élaborées par des brasseries renommées sur la scène internationale. Prenez l’exemple de la Punk IPA, une bière écossaise aux saveurs fruitées brassée par BrewDog. La recette de cette bière est disponible sur internet», ajoute Cédric Darbellay qui, en 2016, a été à l’origine de l’ouverture à...