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Au Verger du Talent à Oulens, le royaume des saveurs oubliées

Au Verger du Talent, on cultive l’amour des goûts d’autrefois. Depuis plus de trente ans, Alain Vulliamy a planté ou greffé dans son exploitation d'Oulens plus de 300 variétés d’arbres, oubliées ou en voie de disparition. Avec passion, il produit des fruits dont les saveurs faisaient le bonheur de nos ancêtres. Découverte.

11 mars 2020, 20:00
Entre les branches des pommiers du Verger du Talent, on aperçoit le château de Saint-Barthélémy, village qui a vu grandir Stan Wawrinka.

Malgré les températures clémentes, le domaine demeure en sommeil en cette mi-janvier. La taille n’est pas encore d’actualité au Verger du Talent et les branches dénudées se tendent vers le ciel, comme si elles cherchaient un peu de lumière à travers les brumes qui, souvent, nappent ce coin de pays du Gros de Vaud.

Verger du Talent? L’appellation titille la curiosité mais ne doit rien à un manque de modestie d’Alain Vulliamy. «Le Talent, c’est le nom de la rivière qui coule juste après la lisière de la forêt», sourit l’agriculteur d’Oulens-sous-Echallens.

Cette propriété familiale qui se transmet de génération en génération depuis le XVIIIe siècle a un petit quelque chose d’un jardin d’Eden. Sur 3 des 23 hectares de l’exploitation, elle recense plus de 300 variétés rares de fruitiers. Chasseur de Metznau, Bon Chrétien Williams, Beurré Bachelier, Comtesse de Paris, Doyenne de Juillet, Général Leclerc, Souvenir Jules Guindon…, derrière...

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