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5G, les Vaudois plus précautionneux que les Valaisans. La Drôle de semaine de Patrick Ferrari

13 déc. 2019, 20:00
Sion - 8 février 2018

Patrick Ferrari, journaliste le Nouvelliste

Sabine Papilloud/Le Nouvelliste

Douze. C’est le nombre d’antennes 5G en Valais à ce jour. Et demain? Depuis le rejet du moratoire proposé en novembre dernier, le Grand Conseil n’a plus parlé du déploiement de la technologie dans le canton ou si peu. Pourtant, fin novembre, le rapport téléphonie mobile et rayonnement, mandaté par le Département fédéral de l’environnement, des transports et de l’énergie, livrait ses conclusions. 

Et comme prévu, l’étude d’un éventuel impact sur la santé n’était pas le cœur du document. Pire encore, le groupe de travail (opérateurs, ingénieurs et médecins) n’arrive pas à se mettre d’accord sur des valeurs limites d’immissions et ne formule aucune recommandation sur l’éventuelle modification de celles fixées aujourd’hui dans la loi. Il conseille cependant d’intensifier les recherches sur les effets sanitaires. Il faudrait plus de recul pour conclure que la technologie est néfaste ou alors complètement inoffensive. Cela tombe bien puisqu’on n’en aura pas.

Face à ces incertitudes, le Conseil d’État vaudois a précisé ce vendredi sa pratique. Il accepte les modifications mineures d’antennes sans augmentation de puissance et n’autorise pas pour l’heure la construction de nouvelles antennes 5G sur son sol au nom du principe de précaution.

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